Laurent Beyne, fondateur de la société Deux Ailes, est spécialisé depuis 1985 dans l’hybridation subtile du verre et de la lumière, de la matière et du geste, des mathématiques et de la poétique.
Il se situe à l’intersection de différents savoir-faire uniques : à la fois verrier, luminariste, designer, sculpteur, il 
considère son quotidien comme la somme des devoirs du poète, de l’artisan et de l’ouvrier.
La créativité, l’inventivité mais aussi la fraîcheur, la capacité d’enchantement, la maîtrise quasiment alchimique des matières sont les piliers constitutifs du socle identitaire de Laurent Beyne et de l’atelier Deux Ailes.
Outre la singularité de l’écriture, il développe des savoir-faire spécifiques et mondialement exclusifs : procédés de taille du verre, technique des éclats de verre sur film silicone, mosaïque souple, etc.
Sa devise : « mes mains sont mes ailes ». La main humaine est, dès le départ et durablement, son choix de machine principale, afin d’apporter réellement une offre alternative à l’offre industrielle.
Les matériaux qu’il travaille sont choisis pour leur qualité d’exception, leurs caractères symbolique et pérenne (verre naturel ou cristallisé, marbre, béton, basalte, granit, argent, feuille d’or, pierres semi-précieuses, acier inoxydable, laiton).
Ils sont façonnés et transformés au sein de l’atelier.
Nos collections se constituent à ce jour principalement d’objets éclairants, construits à base de verre et d’acier inoxydable.
Nombreuses de nos techniques de taille, de finition ou d’assemblage sont propres à l’atelier, autrement dit, orientées, mises au point et pratiquées comme une culture particulière au sein des productions.
Au bout d’une chaîne complexe de gestes particuliers se trouve un objet particulier.
C’est ainsi que création et production se trouvent étroitement liées dans le cas Deux Ailes.
L’atelier est à l’image de cette dualité, sorte de laboratoire où l’artiste côtoie l’artisan, le concepteur l’exécutant, où chaque geste est une recherche minutieuse et laborieuse tentant d’affranchir la matière de ses contraintes, où l’œuvre ainsi réalisée est le résultat d’une maturation longue et besogneuse.
Entre haute couture, joaillerie et cristallerie, la production s’effectue entièrement dans l’actuel atelier de Montreuil (400m2 Porte de Montreuil) où, méticuleusement, s’agencent et s’ordonnent machines et centaines de milliers de travaux en cours, de pièces semi usinées et d’éclats bruts taillés un à un.
